J'ai bien avancé dans la lecture du "Petit manuel du rugby pour elle(s)"*. Plaisir à lire un texte synthétique, qui donne l'essentiel du coeur du rugby, avec justesse. Et toute la sensibilité de Jean-Pierre Rives**. Et tout l'humour des dessins de dame Caro***. Un mélange de tons, sérieux et léger, qui me plait bien! Plaisir aussi de voir que sans être une spé rugby, je ne suis pas trop gourdasse dans mes connaissances...

J'ai quand même appris quelques petites choses...

*Moi non plus, j'ai pas envie de m'emmêler les crayons avec les stades mythiques, mais j'ai quand même raté des trucs : je savais pas que Lansdowne Road était devenu l'Aviva Stadium et que l'Ellis Park Stadium était aussi appelé "la fosse aux lions"...

*Le truc des Barbarians était assez confus pour moi, et ne l'est plus maintenant.

Et j'ai bien aimé les chapitres qui les évoquent, "elle(s)". Des propos qu'on a peu l'habitude de lire, dans la préface de Denis Charvet, concernant les joueuses de rugby [qui changent de ceux de Marco]. Tout un chapitre sur l'histoire du rugby féminin. Et tout un autre sur les femmes [pas joueuses] et le rugby [maman, femme de joueur{pro}, femme de coach{pro}, femme de supporter{pur et dur}...qui m'ont rappelé ceux de madame la Choule...et qui m'ont amenée à penser que...j'aurais pas trop aimé épouser un joueur{pro}/coach{pro}/supporter{pur et dur} de rugby...

* trouvable ici

** mes mots préférés de JPR : "le combat rapproche les hommes, il tamise les amitiés!"

*** la légende de mon dessin préféré : "le dimanche matin, je pars à la guerre....et je rentre pour le goûter!"

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Curieuse de savoir si Maitre Eolas avait repris ses atypiques petites chroniques "Tournoi des VI nations", j'ai pu constater que...non. Alors farfouillage pour retrouver les anciennes. Voilà celle datant de deux ans tout pile, avec plein de précisions sur le drapeau complexe de cette équipe d'Irlande.

Je ne suis jamais allée en Irlande, et j'ai souri en lisant dans l'Equipe d'hier une petite interview du seul joueur irlandais du Top 14, Christian Short, qui joue à Lyon. Il évoque une anecdote qui lui est arrivée, lorsqu'il jouait à Galway [là où "il y a du vent et de la pluie 300 jours par an]. Un jour où "il pleuvait horizontalement"!

Wouhaouh...De la pluie horizontale?!...Pas sûr que ça soit pour moi cette affaire!

[apparemment, il n'y a pas qu'en Irlande qu'il pleut horizontalement, askiparé, y aurait aussi le Pays de Galles...]

From le numéro de l'Equipe Mag du 28 janvier 2012

Feuilleutage/lecture de l'Equipe Mag du 28 janvier, avec un peu de retard pour cause de week-end du 28 blindé "Athlétisme". Et curiosité à la vue de dessins illustrant un grand article sur le rugby à Agen. Chouette idée que d'illustrer avec des dessins me dis-je, et qui est donc ce dessinateur me dis-je aussi...Très vite, mon intuition me suggère Jean Harambat, dont j'ai lu "En même temps que la jeunesse"*...Ben pile poil, les dessins sont de lui!

C'est ça LE TRUC, avoir une "signature"...qui fait qu'au premier coup d'oeil, on sache qui est l'auteur, d'une photo, d'un texte, un dessin, etc...[une blague, un vêtement,...]

* Vous pouvez en savoir encore un peu plus ICI. Je suis une inconditionnelle des éditions Actes Sud. Je lis leurs publications "à l'aveugle" [!] en sachant que ça me plaira. Mais je ne savais pas qu'il y avait un rayon "bandes dessinées"...un rayon Actes Sud BD. Avec même un blog et une grande interview de Jean Harambat.

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J'avais même pas capté que le tournoi des VI nations commençait aujourd'hui [trop plein d'athlé-cross avec mes petits poulets du club et d'ailleurs ces derniers temps]. Et encore moins capté qu'il n'y avait pas qu'en France qu'on avait dit "au revoir et merci" au sélectionneur.

C'est pourtant presqu'une habitude de changer de sélectionneur à chaque coupe du monde, mais je ne m'y habitue pas. [j'ai du mal avec ce principe de turn over presque systématique].

Et donc, j'ai découvert que c'était un français, le discret Jacques Brunel [qui ne déroge pas au truc des surnoms, si j'ai bien compris] qui s'occupait des italiens. Moment un brin spécial pour lui ce soir, non?!

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J'ai toujours beaucoup de tendresse pour les dessins d'enfants. A l'âge où on a juste plaisir à dessiner, montrer ses dessins, sans se soucier de ce qu'en diront ceux qui les verront. 

Mais combien de femmes de mon âge ont dessiné des poteaux de rugby à l'âge de Cassandra, hein?! Combien???!!!...

Y a quand même dû y avoir un frémissement d'évolution!