C'est par une des chroniques [publiées dans un des hebdos locaux] de Kiven, notre Conseiller Technique Buvette à l'athlé et joueur de rugby, que j'ai découvert l'expression "chef de gare" pour désigner les juges de touche.
Kiven expliquait qu'il préférait prendre un drapeau pour faire le chef de gare quand il était remplaçant plutôt que d'écouter la poésie des spectateurs...
Et peu de temps après, j'ai re-entendu cette expression dans un des reportages "Intérieur Sport", diffusé sur Canal plus, "Loin des sifflets", à propos de Christophe Berdos.
J'avais très vaguement su que Pierre Berbizier s'était bien énervé sans faire précisément le lien avec Christophe Berdos. Parce que Berbizier s'énerve souvent.
Ce documentaire [j'aime beaucoup le travail que font les journalistes d'Intérieur Sport car ils prennent le temps...] permet de resituer le contexte de ce match, Clermont-Racing, de voir un peu mieux la vie et le travail d'un arbitre et d'entendre Christophe Berdos dire..."j'ai fait une erreur"...
Et dans le petit texte à la fin du numéro de l'Equipe Magazine de ce samedi 20 novembre, qui présente le livre "Tous arbitres" [éditions Chronique], la parole donnée à quelques joueurs, de différents sports collectifs, , fait ressortir cette reconnaissance de l'erreur comme quelque chose de fort.
Honnêteté et humilité, sans doute deux qualités humaines indispensables/souhaitables chez les arbitres.[Pas que chez les arbitres...]
* J'ai découvert que Claude Monet a peint à maintes reprises la gare St Lazare. Comme il l'a fait pour la cathédrale de Rouen.
Edit du 21 mars 2013 : En complément au site "source" de la photo, une note du formidable site d'Ariane about Giverny.
